Résidence de Vacances des Mines de Saint-Gildas de Rhuys

Le climat dans le Golfe du Morbihan

Le climat littoral morbihannais est de type océanique tempéré. Le golfe du Morbihan bénéficie de conditions climatiques particulières par rapport à l’ensemble breton, comparables à celles des côtes vendéennes. Sa position géographique, la proximité de la mer et la faible altitude de la frange littorale sud-armoricaine, y introduisent des tendances méditerranéennes (Caillibot, 1990).

Les températures atmosphériques sont douces. Les données climatiques moyennes (Vannes, période 1961 -1988), montrent des mois de janvier et février comme les plus froids de l’année, mais relativement doux comparé au reste de la Bretagne (de l’ordre de 6°C en moyenne en hiver).

Juillet et août sont les plus chauds sans toutefois être excessifs.

L’amplitude thermique est relativement faible avec en moyenne 12°C. Elle est plus faible sur le littoral en raison de l’effet modérateur de l’océan. Comparé à la station de Vannes, cet effet sur l’amplitude thermique est plus sensible sur les îles centrales où l’influence marine est davantage marquée (Caroff, 1998).

Les précipitations sont abondantes en hiver et au printemps, surtout en novembre, décembre ou janvier. Un déficit pluviométrique est généralement observé en juillet entraînant une tendance à la sécheresse estivale . Globalement la pluviométrie dans le golfe est moyenne à faible comparée à l’arrière pays, oscillant entre 600 et 900 mm/an.

L’ensoleillement est l’une des caractéristiques majeures du particularisme du climat du golfe du Morbihan. C’est sur ce point qu’il se rapproche du climat littoral vendéen. Avec plus de 2000 heures d’ensoleillement annuel, il est coutumier de lire que c’est la région la plus ensoleillée de Bretagne. Ceci n’est pas sans effet sur la nature du peuplement végétal du golfe, de nombreuses plantes atteignant ici leur limite septentrionale.

 

Enfin, les vents jouent un rôle prépondérant pour le fonctionnement hydrosédimentaire du golfe.

Plus occasionnellement, le golfe peut être exposé à des épisodes de tempêtes, même si les presqu’îles de Rhuys et de Quiberon constituent des barrières pour atténuer les effets de ces évènements climatiques. Les tempêtes sont prédominantes en hiver, par des vents de sud-ouest, plutôt de nord-est et nord-ouest au printemps et en été. Ces tempêtes mêmes ponctuelles ne sont pas sans effet sur la dynamique sédimentaire du golfe.